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Programme des concerts de novembre 2019

Consulter les dates des concerts dans l'Agenda.
Impromptu pour orchestre à cordesJean Sibelius
Suite pour orchestre à cordesCarl Nielsen
Deuxième concerto grosso pour orchestre à cordesErnest Bloch
Symphonie concertante "Judith" pour orgue, orchestre à cordes, percussions et narrateur
Kateřina Málková, orgue
Lukáš Sommer


Description

Impromptu pour orchestre à cordes - Jean Sibelius

Jean Sibelius, né le 8 décembre 1865 à Tavastehus, dans le grand-duché de Finlande et mort le 20 septembre 1957 près d'Helsinki, est un compositeur finlandais de musique classique. Il est l'un des Finlandais qui symbolise le mieux la naissance de l'identité nationale finlandaise.

L'Impromptu pour orchestre à cordes vient de son propre arrangement en 1894 de l'opus 5, no 5 et 6 pour piano de 1893. Cette sublime partition de 7 minutes environ se divise en 3 parties, (A-B-A) d'une belle profondeur et d'une grande intensité. Une manière idéale de commencer un concert.

Suite pour orchestre à cordes - Carl Nielsen

Carl August Nielsen est né le 9 juin 1865 en Fionie et mort le 3 octobre 1931 à Copenhague. Il est le plus connu des compositeurs danois. Sa renommée, bien établie au Danemark, est cependant moins importante sur le plan international, que celle des compositeurs nordiques comme Jean Sibelius.

Sa Suite pour orchestre à cordes est l'une des premières œuvres du compositeur et a été jouée pour la première fois en septembre 1888. Il n'avait que 22 ans lors de sa composition et étudiait encore au Conservatoire. Nielsen a déclaré dans une interview de 1918 que les trois mouvements avaient des sous-titres : "Les Danaïdes", "La Danse des Charites" et "La Procession de Bacchus". Le premier mouvement élégiaque, assez court, rappelle le romantisme scandinave exprimé par Grieg et Svendsen. L'Intermezzo du 2ème mouvement, est une valse qui témoigne de l'amour du compositeur pour la mesure à 3 temps. Le final, relativement vaste, s'ouvre solennellement sur le thème de l'élégie, mais se détache rapidement pour former une sonate animée dans laquelle Nielsen réintroduit le thème du début.

La suite pour cordes est actuellement l'une des œuvres les plus jouées par Nielsen, tant en Scandinavie que dans le reste du monde.

Deuxième concerto grosso pour orchestre à cordes - Ernest Bloch

Le compositeur suisse Ernest Bloch est né à Genève le 24 juillet 1880 et mort le 15 juillet 1959 à Portland aux États-Unis. Il adopta le style néoclassique pour son Concerto Grosso no 2 composé en 1952. Le néoclassicisme est devenu populaire dans les années 1920 avec des compositeurs tels que Igor Stravinsky (1882 - 1971) et Paul Hindemith (1895 - 1963). En un mot, le néoclassicisme est l’inclusion des caractéristiques de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles dans un style moderne et le rejet de la nature trop émotionnelle de la fin du romantisme. à la recherche de nouvelles méthodes d'organisation structurelle, les compositeurs se sont tournés vers des formes de l'époque baroque, telles que la suite, la toccata et, dans le cas de Bloch, le concerto grosso. (Le concerto grosso est l'une des formes les plus importantes de cette période, il consiste en un plus petit groupe d'instruments solistes, contrastant avec des parties où tout l'orchestre intervient).

Le Concerto Grosso no 2 se compose en 4 parties. Le 1er mouvement, Maestoso est divisé en trois sections. Dans un caractère grandiose, un quatuor échange des épisodes avec le reste de l'orchestre, avant d'entrer dans une section de fugue plus rapide suivie d'une fin solennellement lente qui anticipe l'ambiance à suivre. Le 2ème mouvement, Andante commence sans interruption. Luxuriant et rhapsodique, il est digne du compositeur anglais Ralph Vaughan Williams (1872 - 1958). L’Allegro de la 3ème partie est robuste et rustique avec ses rythmes et séquences baroques strictement carrés, mis en évidence par un segment intéressant de triolets chromatiques et une fin à l’unisson. Enfin, le 4ème mouvement, Tranquillo, commence par un hymne mystérieux, puis une partie allegro met en mouvement un ostinato (une phrase qui se répète de manière persistante) sur la base d'un motif chromatique descendant, qui donne l'impression d'une passacaille baroque. (Cette forme, utilisée fréquemment par J-S Bach (1865 - 1750), est un type de variation continue basée sur un motif récurrent, généralement présent dans la basse).

Symphonie concertante "Judith" pour orgue, orchestre à cordes, percussions et narrateur - Lukáš Sommer

La Symphonie Concertante « Judith » pour orgue, orchestre à cordes, percussions et narrateur, du jeune compositeur tchèque Lukáš Sommer est inspirée de la vie de Judith, personnage biblique. Le Livre de Judith est un livre deutérocanonique de la Bible, sa date de rédaction est en général située au 2ème siècle av. J.-C. Il relate comment la belle et jeune veuve Judith écarte la menace d’une invasion assyrienne en décapitant le général ennemi Holopherne, et redonne du même coup la foi au peuple juif en la puissance salvatrice de Dieu. L'oeuvre se compose de cinq mouvements. Un narrateur décrit les divers épisodes de la vie de Judith entre les différentes parties.

Lukáš Sommer, compositeur et guitariste tchèque né en 1984, est l’une des personnalités les plus en vue de la génération actuelle des jeunes compositeurs tchèques . Lukáš est déjà l'auteur de plus de quarante opus pour différents types de formations.